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Interfakultäre Koordinationsstelle für Allgemeine Ökologie (IKAÖ)

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Forschung


Quel est notre cadre de recherche?

Le projet intégré (PI) « Stratégies et instruments pour un développement durable: Fondements et évaluation d’applications, en particulier au niveau communal » est constitué de huit projets de recherche (cf. p. ð)). Il est réalisé dans le cadre du Programme Prioritaire Environnement (SPPE) du Fonds national suisse de la recherche scientifique.

Les recherches sont effectuées dans des institutions universitaires, d’une part, et dans des institutions privées, d’autre part. La gestion du projet intégré incombe au Centre interfacultaire de coordination pour l’écologie générale (IKAÖ) de l’Université de Berne, sous la direction de la professeure Ruth Kaufmann-Hayoz.

Quelles sont les motivations de notre recherche? Quels sont les problèmes?

Il est incontestable que l’homme est en train de porter une atteinte irréversible à son environnement naturel. Les ressources de la terre ne sont pas inépuisables, elles ne peuvent continuer à être exploitées comme elles le sont aujourd’hui. Nous sommes en train de détruire les fondements de notre propre vie et de celle de nos enfants. Une des plus grandes craintes des enfants et des adolescents est la peur d’une destruction de l’environnement, la peur d’un avenir qui ne vaut plus la peine d’être vécu. Un changement de cap s’impose, une relation responsable avec la nature est nécessaire - notre société doit trouver le chemin d’un développement durable.

Des recherches récentes ont montré que la majorité de la population est très consciente de l’environnement et estime qu’« il faut faire quelque chose ». D’ailleurs de nombreuses actions sont entreprises: Des vêtements, des aliments, des matériaux de construction produits de manière écologique trouvent leur marché. Les déchets sont triés et recyclés. Les maisons sont isolées. Les véhicules consomment moins de carburant. Des limitations de vitesse sont introduites. Beaucoup de technologie et de produits respectant l’environnement ont été développés - l’énergie solaire et le recyclage, les ampoules à basse consommation, les réfrigérateurs sans CFC n’en sont que quelques exemples.

Et cependant: la destruction de l’environnement semble progresser de manière irrésistible sur l’ensemble de la planète. On continue de gaspiller les ressources naturelles, les produits respectant l’environnement ne trouvent souvent pas d’acheteurs, des nouvelles technologies ne sont pas appliquées ou ne sont même pas développées. Pourquoi? Qu’est-ce qui empêche les individus, les entreprises et les collectivités de modifier leur comportement, qu’est-ce qui empêche notre société de se transformer en une société durable?

Lorsque quelqu’un essaie de se comporter de manière écologique il est constamment désorienté, par exemple par des nouveaux labels écologique ou par des conseils contradictoires. Pour la plupart des gens, le problème est, qu’ils ont conscience de devoir et de vouloir faire quelque chose mais qu’ils ignorent quoi faire de manière précise et comment le faire. Pour les autorités, les organisations privées et les institutions la question est de savoir comment motiver les individus, les entreprises et les institutions à avoir un comportement environnemental responsable. Quelles sont les stratégies à poursuivre, quels sont les instruments à mettre en oeuvre, quelles sont les mesures à prendre? Financer une campagne d’information, introduire des taxes incitatives, aménager des rues résidentielles, subventionner des technologies écologiques? Quelles sont les mesures les plus efficaces, et quelle est la meilleure combinaison de mesures?

Quelles sont nos buts?

Nous souhaitons contribuer à un développement durable des communes suisses. Ce que nous ne voulons pas: édicter des prescriptions à l’attention des communes quant aux mesures à prendre. Nous souhaitons mettre à disposition des communes et de leurs différents acteurs (p.ex. individus, autorités, entreprises, organisations civiles, écoles) des connaissances quant aux mesures et à leurs effets, afin que les communes puissent choisir les mesures permettant d’atteindre les objectifs qu’elles se sont fixés. Il s’agit également de mettre à disposition des communes le savoir-faire pour une application optimale et une combinaison optimale des mesures pour un développement durable, une sorte de panoplie de stratégies.

  • oncevoir, évaluer et optimiser l’action combinée de mesures qui permettent d’élargir le champ d’action et d’écarter les obstacles;
  • estimer les effets écologiques potentiels dans domaines choisis;
  • améliorer les bases scientifiques nécessaires à la conception et à la réalisation de certaines mesures;
  • évaluer empiriquement la mise en oeuvre de mesures et leurs impacts.

Quelles sont nos questions?

Ces problèmes se traduisent en questions scientifiques:

  • Quels sont les moyens d’action dont disposent les acteurs privés et publics dans les communes suisses pour contribuer au développement durable? Quels sont les obstacles qu’ils rencontrent? De quelle nature sont ces moyens d’action et ces obstacles - sont-ils de nature individuelle, socioculturelle, économique, juridique ou politique?
  • Comment peut-on surmonter ces obstacles?
  • Quelle est la portée et l’efficacité d’instruments particuliers et de mesures particulières?
  • Quelles sont les synergies entre les différents instruments et mesures, et comment ces synergies peuvent-elles être rendues optimales?

Nos recherches sont ciblées sur les groupes d’acteurs suivants: individus, ménages, entreprises, unités d’administration et élite politique au niveau communal, cantonal et fédéral.

Quelle est notre collaboration avec les communes?

Nous voulons donc:

Presque tous nos projets de recherche se font dans des communes, et les résultats s’adressent également principalement aux communes et à leurs acteurs. Une collaboration étroite avec des communes choisies est donc essentielle pour notre travail. Elle était donc prévue dès le début du projet. Les communes avec lesquelles nous collaborons le plus étroitement et dans lesquelles la plupart de nos projets de recherche effectuent des études sont désignées comme «communes de référence» car elles constituent un champ d’expérimentation central pour nos recherches. Les communes de référence: Ittigen et Münsingen au canton de Berne.

Des représentants des communes de référence participent au groupe d’accompagnement de notre PI. Ainsi les communes de référence ne sont pas seulement l’objet de notre recherche, mais elles peuvent également exercer une influence sur ces recherches au travers de leurs questions et critiques ainsi que se prononcer sur les résultats.

Quel est notre mode d’organisation? (organigramme)

Les questions que nous abordons sont complexes et requièrent de ce fait la réunion des connaissances et des compétences de différentes disciplines. C’est pourquoi nous travaillons de manière interdisciplinaire . Pour répondre aux questions que nous avons soulevées et pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, il est également nécessaire de collaborer avec les personnes qui ont l’expérience pratique et qui devront appliquer les connaissances acquises. C’est pourquoi nous soumettons nos résultats à la discussion avec des personnes issues de la pratique. Nous travaillons ainsi également de manière transdisciplinaire . Nous considérons qu’il est important que les résultats de la recherche soient accessibles à la pratique et qu’ils puissent être appliqués.

Interfakultäre Koordinationsstelle für Allgemeine Ökologie (IKAÖ) der Universität Bern (1988-2013)
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